Le SEO, acronyme de l’anglais « Search Engine Optimization », traduit en français par « Optimisation pour les moteurs de recherche« , est le terme qui désigne ce que l’on appelait le « référencement » d’un site Web, c’est-à-dire le travail de sa visibilité sur le Web, de son positionnement dans les résultats des moteurs de recherche.
C’est ce terme anglais SEO qui est couramment utilisé en français. Définition :
L’optimisation pour les moteurs de recherche, couramment appelée SEO (acronyme de Search Engine Optimization), est un ensemble de techniques visant à optimiser la visibilité d’un site web dans les pages de résultats de recherche (les SERP, pour Search Engine Result Pages). Ces techniques cherchent à améliorer la compréhension par les robots d’indexation de la thématique et du contenu d’une ou de l’ensemble des pages d’un site web et à en augmenter ainsi le trafic naturel.
L’objectif de ce procédé vise à améliorer le positionnement d’une page web dans les pages de résultats de recherche des moteurs sur des mots-clés ciblés (correspondant généralement aux thèmes principaux du site). On considère que le positionnement d’un site est bon lorsqu’il est positionné (classé) en première page des résultats de recherche, dans l’une des dix premières réponses d’une recherche sur des mots-clés correspondant précisément à sa thématique.
Définition Wikipedia Optimisation pour les moteurs de recherche
Ce guide de démarrage propose des techniques de SEO abordables sans connaissances techniques poussées, similaires au référencement naturel, autrement dit « référencement gratuit« , en deux étapes :
- Définition des mots-clés visés (sur lesquels on va essayer de se positionner dans les résultats des moteurs de recherche)
- Mise en oeuvre de ces mots-clés dans un site Internet (rédaction orientée SEO, organisation du site)
Pour définir leurs résultats de recherche, les moteurs indexent les sites du Web en le parcourant avec des « robots d’indexation ».
Les robots d’indexation
Un robot d’indexation est un logiciel qui parcourt le Web pour indexer ses ressources. Le terme « robot » est utilisé, mais il ne s’agit pas d’un robot physique, simplement d’un programme informatique.
Les robots d’indexation sont programmés pour parcourir une partie du réseau mondial et indexer les pages Web.
Les moteurs de recherche disposent chacun d’un robot d’indexation différent, c’est-à-dire un programme qui leur est propre, pour indexer le Web d’une certaine manière. Par exemple, celui de Google est le « Googlebot », celui de Yahoo! est nommé « Slurp », et celui de DuckDuckGo est le … « DuckDuckBot ».
Aussi appelés « crawlers », « spiders » ou « bots », ces robots collectent des métadonnées du Web 24h sur 24.
Tout comme nous les êtres humains démarrons une session de navigation sur une page Web, et suivons un lien hypertexte qui nous amène à une autre page Web, puis encore une autre page, et ce possible presque à l’infini si nous suivons l’intégralité des liens qui figurent sur les pages, le robot va suivre tous les liens qu’il trouve et « prendre des notes ». Des critères tels que fréquences des visites du robot sur un même site et profondeur de ses visites s’appliquent.
Ces logiciels parcourent ~4% du Web pour l’indexer : c’est le Web que nous connaissons au quotidien. Les 96% restants sont appelés « deep Web » (« Web profond ») et ne sont pas indexés par les moteurs de recherche.
Si vous avez un site commercial, un blog ou autre, vous ferez certainement partie de ces 4% du Web qui sont indexés par les moteurs de recherche.
Pour faciliter le travail d’exploration de ces collecteurs de méta-données, un site Web peut mettre à leur disposition un fichier qui explique la structure du site : il s’agit du fichier robot.txt. On peut demander grâce à ce fichier que certaines parties d’un site ne soient pas indexées.
Le gestionnaire d’un site peut également fournir aux outils Google un « sitemap » qui liste les pages du site qu’on souhaite indexer (ex : backoffice du site).
Les pages Web sont structurées par des balises sémantiques (en langage HTML) qui expliquent la hiérarchie du contenu : titre principal de la page, résumé de son contenu, intertitres, contenu complémentaire, etc.
Bon à savoir : certains robots malveillants (spambots) parcourent aussi le Web à la recherche d’adresses email qu’ils pourront indexer et spammer. D’autres recherchent automatiquement des sites qui présentent des failles de sécurité pour les pirater (d’où l’importance de systématiquement garder son site à jour : un site Web sur lequel il n’y a aucune intervention régulière est un site mort, tant en terme de pérénnité qu’en terme de visibilité).
Nous allons voir comment structurer les pages d’un site pour favoriser cette indexation par les moteurs de recherche et le positionnement dans les résultats de recherche.
Pour quels moteurs de recherche travailler ?
2016-2017 : il y a un quasi-monopole incroyable de Google sur l’indexation du Web. Actuellement, travailler son SEO principalement pour Google est ce que font la plupart des gestionnaires de site Web, tout comme nous choisirions Facebook si devions travailler sur un réseau social.
Combien de temps pour améliorer le SEO d’un site ?
Les résultats d’une action de référencement commencent à se voir après plusieurs mois (on parle de 3 mois et 6 mois). Après les premières actions, pendant ces 3-6 mois, il faut continuer à créer du contenu, et pas simplement attendre. La vision du SEO est forcément à long terme.
Référencer un site est un travail continu, il ne s’agit pas d’une simple tâche qu’on peut effectuer en quelques mois :
- On met en place des stratégies, et on observe les résultats après quelques mois, ce qui permet de modifier les stratégies en fonction
- On surveille le positionnement des concurrents et leur évolution
- On étudie l’évolution des mots-clés : ce qui est de plus en plus recherché, et inversement
Une personne ou une société qui n’a qu’un seul site sur lequel tout son business est basé va travailler ou surveiller son SEO et domaines associés une ou plusieurs fois par semaine, du moins de manière récurrente : un site Web ne peut pas être « terminé », il doit y avoir un suivi constant, être en perpétuels mouvement et améliorations/adaptations.
Quel budget pour externaliser son SEO ?
Le coût pour confier le travail de SEO à des tiers : prenons le strict minimum qui est de quelques heures par mois pour un petit site, soit par ex. 6h/mois à 70€/h = 420€/mois à titre indicatif.
Exemple concret : agence immobilière avec laquelle nous avons travaillé, budget SEO/SEA = 2000€ à 5000€/mois (SEO = travail référencement « naturel », SEA = campagnes de pub en ligne payantes + travail de gestion des campagnes de pub).
Définition des mots-clés SEO visés
Pourquoi définir des mots-clés ?
Une page Web peut être identifiée, référencée, indexée, sur quelques mots-clés principaux.
On dit « un » mot-clé, en réalité dans les faits ce mot-clé regroupe des termes comme « recette quiche lorraine » = un mot-clé.
Exemple :
On peut indexer une page d’un site sur les termes « recette quiche lorraine ».
On peut indexer une page d’un autre site sur « contrôle technique voiture ».
En revanche, on ne peut pas vraiment indexer une seule et même page d’un site sur les 2 termes : « recette quiche lorraine » et « contrôle technique voiture ».
En effet, le robot comprend que ce sont deux thèmes qui ne sont pas relatifs, et donnera la priorité à une page Web spécialisée dans la recette de la quiche lorraine plutôt qu’une page qui parle de tout et rien en même temps.
En resserrant encore, imaginons un site de recettes de cuisine, avec une page Web de recettes qui aborde plusieurs recettes : la « recette quiche lorraine », « recette poutine », d’autres recettes …
Cette page « fourre-tout » aura un impact moins fort que si on crée une page spécifique pour chaque terme, pour chaque recette :
- Une page qui ne parle que de la recette de la quiche lorraine
- Une autre page qui ne parle que de la recette de la poutine
- etc.
On définit donc un mot-clé par page Web.
Le thème du site : sujet précis et ligne éditoriale
De même qu’une page doit être spécialisée, aborder un seul sujet principal, un site va également être spécialisé et aborder un thème principal, sous différents angles de vue : dossiers, actus, archives, bases de données, calendrier, contenu interactif, etc.
Exemple : le fait de parler de recettes de cuisine sur la page de ce site spécialisé dans le Web dessert sa cause.
Comment définir les mots-clés visés ?
Travaux pratiques. Nous allons recenser tous les mots-clés possibles pour notre site, et les organiser dans des listes. On peut créer pour ce faire un tableau dans un tableur comme Excel , dans lequel on crée des colonnes, et dans chacune de ces colonnes on liste des idées/pistes de mots-clés.
Les colonnes peuvent être :
- Les mots-clés qui nous viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’on envisage notre site
- Les mots-clés utilisés par les concurrents
- Les mots-clés qui sont très recherchés
- Les mots-clés sur lesquels notre site est déjà référencé (sans l’avoir forcément prévu)
- Les mots-clés qui peuvent nous rapporter beaucoup
- Les mots-clés tendancieux, qui peuvent évoquer deux sujet diamétralement opposés
- Les mots-clés suggérés par Google Adwords
- etc.
Il existe des outils qui permettent d’étudier en long et en large ces mots-clés. Quelques exemples :
- Google Adwords Keyword Planner (outil de planification des mots clés)
- SEO for Firefox
- des outils appelés « Keyword extractor »
- Google Trends (les tendances de recherche)
Les suggestions de mots-clés de Google Adwords
Pour savoir quels sont les mots-clés qui ont le plus de « valeur », on peut utiliser Google Adwords. Google Adwords est la plateforme de publicité de Google dans laquelle les éditeurs de sites achètent de la publicité à Google.
Cet outil nous donne le prix (coût au clic) de chaque mot-clés dans le marché Google, et nous suggère aussi des mots-clés associés ; on peut l’utiliser sans aller jusqu’à la phase de paiement, simplement pour engranger des informations :
Dans la copie d’écran ci-dessus, on demande à Google Adwords de proposer des mots-clés pour le présent site (timeartcreation.com). Google parcourt nos pages et voit que nous avons mis l’accent sur l’hébergement, les serveurs dédiés et l’infogérance de serveurs dans ce site, et nous propose de lui acheter des mots-clés relatifs à ces thèmes. Le prix est au clic et fonctionne avec un système d’enchères entres les clients de Google. Dans cet exemple, il nous coûterait presque 10€/clic pour faire une pub relative à « hébergement infogérance » chez Google, c’est-à-dire que pour avoir 100 clics par jour sur la pub = 100 visiteurs par jour sur notre site, il faut payer près de 1000€/jour.
Nous pouvons prendre note de ces mots-clés suggérés par Google ainsi que de leur « valeur ».
Extraction de mots-clés
En utilisant n’importe quel outil d’extraction de mot-clé (en tapant « keyword extractor tool » sur Google), on obtient un résultat de ce type :
Les mots les plus recherchés selon Google Trends
Une fois que nous avons rempli des listes de mots-clés à l’aide de tels outils, on définit une stratégie qui va viser certains mots-clés :
- Est-ce que la concurrence est trop présente sur certains mots ?
- Peut-on trouver des mots-clés qui font l’objet d’un gros volume de recherche avec une concurrence faible ?
- etc.
Nous pouvons maintenant retravailler le contenu de notre site en fonction des mots-clés choisis, et rédiger les pages du site en ce sens.
Rédaction orientée SEO
Densité des mots-clés
La densité des mots clés correspond à la fréquence d’affichage d’un terme de recherche dans un texte par rapport au nombre total de mots qu’il contient.
Par exemple, si un mot clé apparaît six fois dans un contenu de 100 mots, la densité du mot-clé sera de 6%.
Cette densité doit être assez élevée pour que les moteurs de recherche comprennent quel est le sujet abordé par la page.
Toutefois, si cette densité du mot-clé est trop forte, le moteur de recherche pourra considérer qu’on répète encore et encore ce mot-clé afin d’être mieux « référencé », et punira la page pour cause de tricherie (la page sera moins bien positionnée dans les résultats).
Il n’y a pas de densité idéale de mots-clés.
Outils pour compter la densité des mots-clés :
- Plugin Yoast pour un site WordPress
- https://www.internetmarketingninjas.com/seo-tools/keyword-density/
- http://tools.seobook.com/general/keyword-density/index.php
Il y a donc un équilibre à trouver, qui se trouve dans la fameuse question : faut-il rédiger pour les visiteurs ou pour les moteurs de recherche ?
La réponse est : il faut rédiger pour les visiteurs (mais en pensant aux moteurs de recherche) en proposant un contenu de qualité.
Contenu de qualité
Google favorise ce qu’il appelle des « contenus de qualité », selon ses critères.
Un contenu de qualité est tout d’abord unique.
Il n’est pas copié d’un autre site ou d’une autre source (les contenus dupliqués sont automatiquement repérés par Google et la page est bannie/blacklistée) : il a été crée spécifiquement pour le site.
Outil : détection de contenu dupliqué Copyscape
Un contenu de qualité est bien structuré. Il est spécialisé. Il est documenté (liens vers des sources / contenus similaires).
Il apporte quelque chose qu’on ne peut pas trouver ailleurs.
Il contient dans une mesure « normale » les mots-clés principaux, mais sans trop les répéter.
Il est lisible, digeste.
Contenu digeste
Organisé en paragraphes, agrémenté de médias, citations, sous-titres, et créer de nouvelles pages pour du contenu spécifique au lieu de tout mettre sur une seule page.
Ce site – celui que vous lisez à l’instant présent – est un bon exemple de mauvais exemple de contenu digeste de par ses contenus longs et indigestes, comme cet article ainsi que celui-ci. A terme, cet article sur la rédaction SEO sera dispersé en 2 puis 5 puis 10 pages, car il aborde trop de sujets en même temps et est trop long.
Un contenu trop court n’apporte aucune valeur ajoutée.
Un contenu trop long n’est que rarement lu en entier sur le Web.
Le vocabulaire utilisé ne doit pas perdre le visiteur, ou bien être expliqué.
Dans une page Web, ce contenu est organisé avec une certaine logique, orientée sémantique.
Contenu sémantique
Une page Web est structurée de manière sémantique, à l’aide d’un langage informatique qui est fait pour ça : le HTML.
Le HTML propose des balises, qui … balisent le contenu des pages Web. Exemples de balises :
- Titre de niveau 1
- Titre de niveau 2 … à 6
- Liens hypertextes
- Paragraphe
- Acronyme
- Abbréviation
- Exergue
- Article
- Contenu complémentaire
- Citation
- Liste
- Tableau de données
- Médias (images, vidéos, audios)
- Code informatique
- etc.
Il y a un résultat visuel par défaut lorsqu’on utilise ces balises, mais on ne doit pas faire l’erreur de lui accorder de l’importance car on va le modifier.
Exemples d’erreurs d’utilisation de balises HTML :
- Utiliser la balise « citation » pour baliser un contenu qui n’est pas une citation, juste parce qu’on aime le design hasardeux rendu par la balise citation
- Utiliser la balise qui définit un « tableau de données » afin de créer des colonnes de mise en page
- Utiliser des niveaux de titre pour faire apparaître plus gros des textes qui ne sont pas des titres
- Ecrire « cliquez ici » dans une balise de lien hypertexte
Les balises HTML donnent le sens au contenu (et non pas le design).
Certains CMS proposent une barre d’outils de type WYSIWYG (« What you see is what you get » = éditeur visuel comme Word) qui va automatiquement créer ces balises HTML à notre place. L’avantage est qu’on a pas besoin de les apprendre, l’inconvénient est que cet outil peut mettre n’importe quelle balise n’importe où et détruire le sens initial de la page.
Une page Web construite correctement utilise dans le corps d’un article (contenu d’une page) :
- Un titre de niveau 1 (titre de la page)
- Des paragraphes (les sauts de ligne simples n’existent pas en français, en-dehors d’exceptions telles que format poésie et adresse postale)
- Des titres de niveau 2, 3, rarement 4, presque jamais 5 et 6
- Du gras, de l’italique
- Des liens hypertextes
- Des médias (images, vidéos, audios)
- Et c’est (presque) tout
Contenu hiérarchisé
Le contenu d’une page Web se structure actuellement avec les balises de niveaux de titre.
Un titre de niveau 2 sera forcément précédé d’un titre de niveau 1. Un titre de niveau 3 sera forcément précédé d’un titre de niveau 2, etc.
Ces titres pris ensemble doivent représenter le sommaire de l’article. Certains programmes/plugins vont d’ailleurs automatiquement générer un sommaire cliquable à partir de ces titres, comme le fait Word.
- Titre de niveau 1
- Paragraphe
- Paragraphe
- Titre de niveau 2
- Paragraphe
- Paragraphe
- Titre de niveau 3
- Paragraphe
- Paragraphe
- Titre de niveau 2
- Paragraphe
- Titre de niveau 3
- Paragraphe
Exemple de hiérarchisation de contenu :
- La maison
- La maison est un habitat utilisé par l’homme et …
- Le salon
- Le salon est une pièce de la maison dans laquelle les hommes se détendent, regardent la télé, discutent et …
- Le canapé
- Le canapé souvent disposé dans le salon est un siège prévu habituellement pour plusieurs personnes qui …
- Les coussins du canapé
- La télé
- La télévision qu’on trouve dans les salons est une machine diabolique qui permet aux élites de manipuler les peuples et de …
- La chambre à coucher
- Cette pièce de la maison sert à dormir et …
- Le lit
- Le lit est un habitacle qui permet aux humains de s’allonger et …
On voit bien que le salon est dans la maison, c’est un titre qui se place dans la maison, et le canapé se place lui-même dans le salon.
Dans le cas où le contenu du chapitre « La télé » devient naturellement trop long, on peut créer une nouvelle page sur le site, intitulée « La télé », et simplement résumer ce contenu dans la page « La maison » tout en créant un lien vers cette page « La télé ».
Si on souhaite positionner notre site sur le concept de maison et sur chaque pièce de la maison : il va falloir créer du contenu sur chaque pièce de la maison et créer des pages spécifiques.
Le titre de niveau 1, comme dans l’exemple ci-dessus (« La maison »), est souvent le titre de la page. Ce titre se retrouve aussi à d’autres endroits de la page.
Le titre
Le titre de la page est le contenu le plus important : il doit parfaitement résumer le contenu de la page. Dans 99% des cas, on prendra soin d’éviter les titres fantaisistes comme « Aïe aïe aïe, trois bourre-pifs ! » au lieu de « Zidane marque 3 buts contre l’Espagne aux championnats d’Europe 2018« , sauf si on souhaite exceptionnellement tirer partie du concept d’exception.
Le titre a un rôle de résumé, d’indicateur de sujet, mais aussi d’accroche.
Il doit contenir le mot-clé principal de la page, mais ne pas être une bête succession de mots-clés.
Idéalement, il peut s’afficher entièrement dans le format d’affichage des résultats de recherche (70 caractères).
Il est unique (on ne peut pas avoir deux pages avec le même titre au sein d’un même site).
L’introduction / le début de l’article
Le début d’un article doit aussi résumer/expliquer le contenu de l’article. On y place également les mots-clés visés, possiblement en gras.
Longueur du contenu, nombre de mots de l’article
Selon Yoast SEO :
- 300 mots minimum pour une page Web standard
- 900 mots minimum pour une page importante de votre site (cf https://yoast.com/what-is-cornerstone-content/)
L’URL de la page
L’URL est l’adresse d’une page Web : elle sera mieux identifiée par les internautes si elle est lisible (plutôt que d’utiliser des codes abscons). La réécriture d’URL permet cela.
L’URL peut contenir le mot-clé de la page, et doit être en rapport avec le sujet de la page. Elle doit être identifiable mais n’a pas besoin d’être une phrase construite.
Exemple de titre : « Zidane marque 3 buts à l’Espagne lors du championnat d’Europe 2018 »
URL par défaut : http://www.site.com/article-post.php?id_post=785
URL réécrite : http://www.site.com/actu/zidane-marque-3-buts-espagne-2018/
La balise title et la meta description
Une page contient donc un titre principal, et le corps de l’article est structuré avec des niveaux de titres.
Le titre principal est en fait double : il est écrit une fois en haut de la page, dans le contenu,
Le mot-clé au début
Une règle un peu bête et pas toujours facile à appliquer : l’information principale/le mot-clé doit plutôt être positionné au début du titre, de l’URL, de l’introduction.
Exemple, on veut se positionner sur « Zidane », on écrit pas :
Trois buts ont été marqués contre l’Espagne par Zidane
Mais plutôt :
Zidane a marqué trois buts contre l’Espagne
Comment modifier ces balises méta sur mon site Web ?
Avec un site WordPress, les outils les plus connus sont Yoast SEO, voir notre tutorial et Rank Math
Nouveaux contenus réguliers
Si vous ne publiez pas de nouveaux contenus régulièrement, Googlebot n’aura aucune raison de revenir visiter votre site pour modifier son positionnement.
La création et rédaction de contenu pour le Web est un métier à part entière : vous pouvez trouver des prestataires pour ce faire.
Le métier de rédacteur Web prend en compte les différences entre rédaction papier et rédaction Web :
- un internaute peut passer moins de 10 secondes sur une page Web et s’en aller (tandis qu’on jette rarement un livre ou un papier avant 10 secondes de lecture)
- la rédaction se fair pour les visiteurs, certes – mais en ayant toutefois à l’esprit les moteurs de recherche
Mises à jour du contenu existant
Ajouter des informations, ajouter des liens vers du contenu plus récent/travailler le maillage interne, corriger des fautes, gérer le contenu ancien ou obsolète : tout est prétexte à passer et repasser sur le contenu existant pour le peaufiner.
Pas de fautes d’orthographe/grammaire
On ne publie pas un texte avec des fautes, ni sur papier, ni sur le Web. C’est un gage de décrédibilisation immédiate. Relecteur est un métier, et un relecteur est d’ailleurs invité à relire et corriger cette page pour corriger les fautes de l’auteur.
La relecture est importante.
Le maillage interne
Le navigation entre les différentes pages du site Web. On ne parle pas que du menu principal, mais des liens dans les textes, comme le lien du paragraphe ci-dessus sur « gérer le contenu ancien ou obsolète ».
Ce sont des liens contextuels, qui permettent d’approfondir le sujet en cours (on ne met pas n’importe où des liens vers n’importe quoi).
Le texte des liens est pris en compte : en utilisant des expressions comme « En savoir plus », on sera donc référencé sur les termes … « en savoir plus ».
L’ère du « cliquez ici » est depuis longtemps dépassée.
Deux ou trois liens internes sont suffisants dans le contenu d’un article : comme pour le reste, on ne multiplie pas cette action simplement pour être mieux référencé, mais pour apporter une qualité utilisateur, apporter du sens au visiteur, de la valeur ajoutée.
Les images
Images en rapport avec le sujet de la page.
Attribut alt : courte description de l’image
Nom du fichier : moins important et pas toujours possible de le gérer
Voir pour la légende
Les backlinks
Plus il y a de sites tiers qui font des liens vers votre site, plus vous serez considéré comme étant une référence dans votre domaine. C’est un des critères les plus importants pour le positionnement dans les moteurs de recherche.
Mais : ces sites doivent être « jugés » « de qualité » par Google, et si possible aborder les mêmes thèmes que les vôtres. Il est par exemple possible d’acheter des backlinks par milliers, pour à peine 50€ ou 100€ des centaines de sites Web quelconques se mettent à pointer vers votre site. Cette technique de triche fonctionnait vaguement à une époque, qui est semble-t-il révolue.
Les cercles vertueux
Google va également prendre en compte le traffic de votre site : plus vous avez de visiteurs, plus vous serez considéré comme un site de référence dans votre domaine – plus vous serez considéré comme un site de référence, mieux vous serez positionné dans les résultats – mieux vous serez positionné dans les résultats, plus vous aurez de visiteurs.
Hébergement
Un site trop lent à charger sera puni par Google.
Un site pas assez disponible (uptime) le sera également, les indisponibilités étant génantes pour les visiteurs.
Il est nécessaire d’avoir un hébergement de qualité avec des professionnels qui s’occupent du monitoring du serveur.
SSL
Depuis 2017, les sites qui n’utilisent pas SSL sont également, de manière apparemment mineure, punis par Google.
L’algorithme de Google pour positionner les sites
Il est comme la recette du Coca : secret. Et pire (pour les référenceurs), et tant mieux pour les internautes : en évolution constante.
S’il était connu, le Web serait une surenchère constante, invivable.
Certains des critères de l’algorithme de Google sont devinés, d’autres annoncés, sans qu’on puisse exactement savoir dans quelle mesure chaque critère est appliqué, c’est pourquoi le Web est déjà une surenchère constante : n’avez-vous jamais remarqué une répétition de mots-clés dans un article, ou une liste de liens sans queue ni tête à la fin d’un article ?
Pour aller plus loin
Guide complet rédaction SEO (en anglais) : https://yoast.com/complete-guide-seo-copywriting/
Notes : Un guide SEO de référence à vérifier : https://www.viperchill.com/wordpress-seo/
Bonjour,
On peut dire que alors que la qualité de contenu est l’une des bases de l’indexation du site sur les outils de recherches ! Merci !
A bientôt !